Il est toujours difficile de parler de soi, et peut être encore plus de son travail, surtout, lorsque celui-ci tend à être le reflet de ses propres émotions. J'ai la naïveté ou l'intelligence de croire, qu'il existe en chacun d'entre nous et en toute chose une part de beauté. Que la vie est pleine de richesses, qu'elle est le reflet de soi-même, de ce que l'on est capable d'observer sans jugement, mais avec appréciation. Que dans de multiples situations les mots ne sont pas suffisamment forts pour exprimer la beauté d'un corps, d'un sentiment... Alors, j'ai décidé à l'aide d'un appareil photo de remplacer la parole par l'image. Aujourd'hui et ce depuis 2001, je suis photographe professionnelle.

Coordonnées


MES EXPOSITIONS

vendredi 10 octobre 2008

CONCERT






En 2001, après avoir aiguisé mon regard sur des sujets divers et variés, je me découvre une passion pour la photographie de concerts. Je sillonne alors, les salles de muisque pour le journal La Marseillaise.  

jeudi 9 octobre 2008

CLINS D'OEIL SUR MES DERNIERS SPECTACLES





Workshops du Ballet d'Europe, à la Friche Belle de Mai


Luxe n°1: investir de Geoffrey Coppini, à Montévidéo




Anuang'a, A journey into the future, au Pavillon Noir


Monstres et Bouts de Chandelles, musique Tibor Harsanyi et Raoul Lay, au Théâtre des Salins


Blanche Neige d'Angelin Preljocaj, au Grand Théâtre de Provence



Les Caprices de Marianne de Françoise Chatôt, au théâtre du Gyptis

SMALL IS BEAUTIFUL, LIEUX PUBLICS



Irrwish the Grannys



Sophie Leso et Marc De Pablo,  Ariane Numero


BALLET NATIONAL DE MARSEILLE

Té To Té de Yasuyuki Endo                                         Somewhere de Julien Lestel



Sextet de Thierry Malandain avec l'Ensemble Télémaque en live

Opéra de Marseille 


RETOURS SUR LA FIESTA DES SUDS 2008





mardi 7 octobre 2008

SPECTACLES EN ARCHIVES


De Gaulle en mai Création Jean-Louis Benoît, au théâtre de La Criée



Labyrinthe Création Marion Coutris Serge Noyelle, au théâtre Nono.



Mozart et la voix au Grand Théâtre de Provence.


lundi 6 octobre 2008

ENCORE LA VIE APRES LA SHOAH



Chaque jour qui passe est une interrogation sur la vie, sur le pourquoi des choses, des événements, une bataille pour sa propre survie physique et intellectuelle. Cinq jours, en Pologne et des questionnements de plus, cinq jours où j’ai eu l’opportunité de revisiter un passé ou plutôt une réalité bien d’aujourd’hui, réalité où l’être humain par conscience, inconscience, avidité, bestialité, stupidité, vanité, abus de pouvoir, et surtout par racisme et antisémitisme a été capable et est capable de tuer de sang froid un autre être humain.

Une réalité si invraisemblable que, même les preuves sous nos yeux, il est toujours autant difficile d’y croire. Souvent, on ne voit pas très bien ce qui est devant nos yeux, par peur, par non-engagement et pour plein d’autres raisons. Aujourd’hui j’ai vu, non pas au travers de livres ou d’images télévisées, j’ai foulé un sol chargé d’inhumanité, visitant les camps de concentration, les ghettos, mon corps n’a eu de cesse de se rebeller, s’offusquer, s’émouvoir, souffrir.



Comment le monde entier a mis autant de temps pour ouvrir les yeux.

La Shoah est l’histoire d’un projet orchestré par les nazis, qui consistait à exterminer la population juive en Europe.

Il n’y a pas si longtemps que ça, près de 6 millions de juifs ont trouvé la mort.

Aujourd’hui, chaque année près de 6 000 étudiants juifs venus du monde entier se rendent en Pologne en voyage d’étude. Ensemble, ils sont le symbole vivant de l’échec nazi, l’espoir d’une population reconstruite. Présents pour ne pas oublier, pour apprendre, pour comprendre l’histoire de leur famille et pour pouvoir transmettre et réagir à leur tour, face à ce passé qui a décimé et réuni une population. Ensemble, ils participent à « la marche des vivants » reliant Auschwitz I à Auschwitz II - Birkenau parcourue lors de la solution finale par les juifs destinés à être exterminés.


Invitée par Xavier Nataf et les organisateurs de la Marche, je me suis retrouvée en tant que photographe, dans un questionnement personnel intense et nouveau. Quel poids sur mes épaules de photographe, comment répondre à leurs attentes, comment prendre des photos d’évènements passés et être suffisamment pertinente, comment vivre mes sentiments, mes questionnements et les interpréter à la fois, ai-je suffisamment de voix derrière mon appareil photo ? Prendre des photos, ne pas en prendre, comment les prendre, à quels moments ? Voilà en résumé tout ce qui a traversé mon cerveau chaque seconde de ces cinq jours.

De retour à Marseille, sans montrer les images à quiconque, je tente de raconter, je tente d’écrire, mais chaque mot est dur à trouver. J’ai toujours dit que la photo m’avait ouvert la voie, alors voici. Quelque clichés pour raconter mes instants les plus forts : la cérémonie organisée à Cracovie par les Juifs Français, le camp d’Auschwitz, la marche, le camp de Majdanek et enfin celui de Treblinka. Tous ces instants intimes, personnels que j’ai figés pour mieux m’exprimer. Ces quelque clichés pour témoigner sur toute une période historique. Réussis ou pas, seuls vos retours pourront me le dire.







dimanche 5 octobre 2008

NEW YORK CITY Août 2008

Photographies visibles au Polikarpov sur le cours d'Estienne d'Orves