Il est toujours difficile de parler de soi, et peut être encore plus de son travail, surtout, lorsque celui-ci tend à être le reflet de ses propres émotions. J'ai la naïveté ou l'intelligence de croire, qu'il existe en chacun d'entre nous et en toute chose une part de beauté. Que la vie est pleine de richesses, qu'elle est le reflet de soi-même, de ce que l'on est capable d'observer sans jugement, mais avec appréciation. Que dans de multiples situations les mots ne sont pas suffisamment forts pour exprimer la beauté d'un corps, d'un sentiment... Alors, j'ai décidé à l'aide d'un appareil photo de remplacer la parole par l'image. Aujourd'hui et ce depuis 2001, je suis photographe professionnelle.

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MES EXPOSITIONS

lundi 16 décembre 2013

Identité Au Mund'Art prolongé jusqu'au 30 janvier 2014



"Ceci est un bulletin de la météo marine. Avis de tempête néant. Vogue vogue petit papa vers le repos éternel... Suit le vent des prières, elles te mèneront toutes voiles hautes vers la sérénité de l'âme. Adieu petit prince des mers."

mardi 20 août 2013

Exposition au Pavillon M, sur la Métallurgie à partir du 19 septembre pour deux semaines


Exposition de juin à septembre 2013 au KLAP Maison pour la danse Marseille




Le Klap présente " Identité ", une exposition d' Agnès Mellon au coeur des lieux de la création

Agnès Mellon

• 8 juillet 2013⇒25 août 2013 •
Vérifier les jours off sur la période
Photographe de presse et auteure, Agnès Mellon hante les plateaux de théâtre et de danse en toute discrétion. Ce qui lui permet de capter l’expression des corps au plus près, de donner à voir leur respiration profonde… De ses immersions dans les lieux de la création, elle offre des portraits comme des autoportraits, sensibles, à fleur de peau.
MARIE GODFRIN-GUIDICELLI
Juillet 2013
Identité
jusqu’au 25 août
Klap, Marseille 3e

04 96 11 11 2


Edition de Marseille
Mercredi 14 Août 2013
Exposition. Agnès Mellon expose au Klap - Maison de la danse, une série dephotographies et des installations autour du geste interdit.


L'identité comme optique


Toujours portée par le désir d'approfondir son art et son lien (étroit) avec le spectacle vivant, la photographe Agnès Mellon dévoile l'exposition « Identité » au Klap - Maison de la danse. Des clichés pris entre 2006 et 2012, au Festival de Marseille, en Avignon ou lors de créations locales, qui ont la particularité d'interroger notre propre regard sur l'autre.
« Tout est parti d'une commande sur le thême de l'identité mais peu a peu l'idée a évolué, s'est modifiée, pour se transformer en une réflexion sur le geste interdit. Mais si vous regardez bien, je n'ai pas voulu des photos qui abordent le sujet trop frontalement. Par exemple, quand je montre deux femmes côte à côte, on ne sait pas forcément si elles sont amies ou en couple. Le physique provoque un ressenti, un avis… J 'ai souhaité miser sur cette ambiguïté, sur ce trouble », explique l'artiste.
Scénographie en deux parties
La scénographie signée Nathalie Genot, est articulée en deux parties, complémentaires. Dans le hall du lieu dirigé par Michel Kélémenis, il a été décidé de jouer sur la notion d'espace et sur la lumière. Il y a des portraits comme celui, grimé, du comédien Philippe Car, souriant. Des photos prises dans des loges aussi. En fond, c'est un vidéoprojecteur qui diffuse des images en grand format. Dans un second temps, le visiteur est invité à pénétrer dans un couloir étroit, plus sombre. Là, il est mis en avant des clichés regroupés par série et une installation basée sur la verticalité.
« C'est la volonté de jouer sur les modes de représentation », argumente la photographe qui a pour habitude de ne jamais faire poser ses sujets ni de recadrer ou retoucher ses prises de vues. En découle un travail sur le vif, l'instinct où le rôle du corps tient un rôle majeur, quitte à ce qu'il soit morcelé. « Oui, j'ai sans doute ce regard un peu bancal… Il faut dire que je déteste quand cela fait carte postale. Parfois je ressens plus de choses dans une seule partie du corps que dans l'ensemble, donc je ne me prive pas de le couper », termine Agnès Mellon, dont la réflexion sur l'identité, colle parfaitement à son optique de recherche.
Cédric COPPOLA
w Vernissage le 24/8, photographe-agnesmellon.blogspot.com

Tous droits réservés : Marseillaise
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dimanche 18 août 2013

Exposition "Métamorphoses", Théâtre des Salins Martigues


Vu par Zibeline

Entre aperçus

• 5 avril 2012⇒30 juin 2012 •
 - Zibeline
La commande photographique laisse peu de marge au travail personnel si on désire qu’il touche à l’artistique. Spécialisée dans la photo de reportage culturel et de spectacle, collaboratrice de la première heure à Zibeline, Agnès Mellon, dont on a pu apprécier la précédente expo au KLAP, pose quelques jalons personnels au Théâtre des Salins dont elle a  souvent arpenté les coulisses. La sélection proposée (on en attendrait un peu plus) se concentre sur les moments de préparation des artistes à l’affiche lors cette saison martégale. Fidèle à sa posture de proximité la photographe capte en plans très rapprochés la présence et le geste hors scène grâce à sa part de détail. «Pour cette expo j’étais vraiment dans le portrait, pour entrer dans l’intimité, dans le geste qui prépare…»
Car elle ne conçoit pas le détail comme une métonymie visuelle, un simple prélèvement d’un ensemble (un corps, un groupe, un instrument, une scène…). Elle le capte selon ce qui serait à voir et éprouver au-delà de l’information photographique. «Au moment où il va entrer en scène le masque de l’artiste apparaît doucement mais les traits, l’intimité restent présents.» Ainsi l’essentiel a lieu moins dans le hors-champ que dans le hors-cadre : l’au-delà de l’image. Ce qui est aperçu dans certains clichés relève plutôt de l’entre-vu, de ce qui est possible d’advenir entre, les choses et le photographe, la photo et le regardeur, la photo et le non photographique. Cette attraction partagée nous mène au-delà de l’image, dans une dynamique du regard particulière, chère à Daniel Arasse lorsqu’il se penchait sur la peinture.
Et la matérialité du support y contribue discrètement. L’impression sur bâche, à l’inverse des habitudes du lisse et du brillant sur papier, confère une épaisseur, un grain qui prend tout son sens dans les grands formats : à vouloir y regarder de plus près on n’y voit pas mieux mais au-delà. Un des enjeux des recherches à venir pour l’artiste photographe.
CLAUDE LORIN
Mai 2012

Métamorphose
Agnès Mellon
jusqu’au 30 juin
Théâtre des Salins, Martigues